Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (GSM) est le nouveau terme pour désigner l’atrophie vulvo-vaginale et urétrale. Il est causé par une diminution d’œstrogène pendant la ménopause, ce qui engendre des changements au niveau des tissus de la vulve, du vagin, de l’urètre et de la vessie.


Quels sont les symptômes du GSM ?

Les principaux symptômes du GSM sont la sécheresse vaginale, des douleurs pendant les relations sexuelles, des démangeaisons vulvaires, une sensation d’irritation vulvo-vaginale, des urgences urinaires, des douleurs pendant la miction et de l’incontinences urinaire.


Le GSM est-il fréquent chez la femme ? 

Cette affection est fréquente et touche entre 39 et 63 % des femmes ménopausées. 


Peut-on traiter le GSM ? 

Les principaux traitements offerts à ce jour pour soulager les symptômes sont l’application régulière d’hormonothérapie et d’hydratants dans le vagin et l’utilisation de lubrifiant lors des relations sexuelles. Sachez qu’il est recommandé d’utiliser les lubrifiants à base d’eau (disponibles en pharmacie).

Les exercices des muscles du plancher pelvien semblent avoir un effet positif sur le GSM en diminuant ses symptômes. Ils favoriseraient la circulation sanguine de la région périnéale et amèneraient une diminution de la sécheresse vaginale.

De plus, certains changements dans vos habitudes d’hygiène, de lessive et de choix de vêtements peuvent également diminuer les symptômes associés au GSM.